Société : | Les relations de l'Esrolie avec les autres pays |
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Pays de Caladra et Porthoméka: Les Esroliens ont toujours considéré les Caladrais comme des sauvages incultes et stupides. Aujourd'hui, les relations avec le Pays de Caladra sont, dans le meilleur des cas, houleuses. Il n'en a pas toujours été ainsi. Le Roi-Dieu avait réussi à réunir ces deux nations traditionnellement ennemies. Le contrat tacite se résumait à une collaboration militaire et un pacte commercial. Les fiers guerriers caladrais aidaient à protéger les frontières esroliennes et les marchands esroliens appliquaient des tarifs préférentiels aux acheteurs caladrais. S'il est arrivé aux deux nations de s'unir contre les pillards Ditalis, cette époque est révolue. Il y a eu des frictions lors des batailles perdues au Pays d'Héort, depuis chacun accuse l'autre d'être la cause de la défaite et les relations diplomatiques sont devenues quasiment nulles. Les vieilles rancoeurs refont surface et sont nombreuses : les seigneurs de guerre caladrais ont volé Porthoméka aux Esroliens au terme d'années de guerre, lorsqu'ils étaient le fer de lance de l'empire jrusteli dans cette partie du monde. On ne compte plus le nombre de caravanes disparues dans les jungles caladraises. Il suffirait d'une étincelle pour embraser cette situation explosive. Il existe toutefois un commerce fructueux entre les deux pays, dont l'intermédiaire est invariablement Porthoméka. Le marché esrolien, dont les riches consommateurs raffolent des épices caladraises, des bijoux exotiques (notamment des diamants et du fer de Gemmeborg) et du café, représente un marché juteux pour les porthomékans. Des relations commerciales importantes et des jalousies à leurs mesures lient les deux pays. Depuis la Bataille du Mur Montant, un courant d'opinion en faveur de la réunion de Porthoméka et de l'Esrolie est apparu dans les deux pays. Il est dirigé par les membres de l'alliance de la Terre Chaude. Elle prend de plus en plus d'importance depuis la disparition du Roi Dieu et l'apparition des croyances lunaires en Esrolie. Cette faction transfrontalière pourrait bien être à l'origine d'un rapprochement entre l'Esrolie et sa province perdue. Iles du Bras Droit : Les relations avec les îles du bras droit sont excellentes même si les Pelaskiens reprochent à la marine esrolienne de ne pas être intervenue lors du sac d'Océanopolis par les pirates loups. Le commerce est fructueux entre les deux pays. Plateau des Ombres : L'amitié qui unit les trolls aux Esroliennes remonte à l'époque d'avant le compromis, lorsque Argan Argar et Esrola étaient unis. Alors les trolls allaient et venaient librement en Esrolie sauf les Zorak Zorani considérés comme des fous sanguinaires dangereux pour l'ordre public (ce qu'ils sont mais on ose rarement leur dire !) et surtout les responsables de la mort atroce du premier amour d'Esrola, et, par conséquent, des souffrances endurées pendant les Ténèbres. Le royaume de la Nuit a toujours pu compter sur l'Esrolie comme sa plus fidèle alliée, sa concubine dévouée. Ces relations se sont dégradées au cours du second âge quand les Erudits de l'Ambigu ont envahi l'Esrolie. Elles ne sont jamais revenues au beau fixe et Belintar a accompli ce qui devait être fait en tuant Ezkankekko, l'Unique Ancien. Il a libéré l'Esrolie de l'emprise des trolls, c'est du moins ce que disent les membres de son culte. Une nouvelle ère de collaboration a commencé avec son règne, plus égalitaire. Mais on ne voit presque plus de trolls en Esrolie de nos jours si ce n'est les pillards et les marchands d'Argan Argar. L'opinion varie suivant les Uz que l'on a rencontrés et le clan auquel on appartient. Pays d'Héort : Le pays d'Héort est considéré comme un royaume frère puisque c'est l'autre pays d'Ernalda. Les Esroliennes plaignent les femmes héortiennes de subir le joug des hommes, surtout ceux de la tribu des tempêtes qui conservent en Esrolie des relents de barbarisme, mais comprennent que c'est leur manière de vivre et l'acceptent. Les relations diplomatiques et commerciales sont nombreuses et positives. Iles du Dieu Perdu : Cette contrée n'est connue des Esroliens qu'à cause du Casino. Les riches y vont parfois perdre leur argent. Elle est vue comme un endroit fascinant et dangereux pour l'âme et la bourse. On raconte tout un tas d'histoires abracadabrantes sur ses étranges habitants. La Passe du Dragon : Les Esroliens ont fort à faire avec les habitants des Hautes Herbes. Heureusement ils sont peu nombreux et ne peuvent qu'effectuer des raids. Depuis la Bataille du Mur Montant, il n'y a presque plus aucun Esrolien de l'autre coté du mur, trop exposé aux raids des nomades. Seuls quelques fous retranchés dans leurs fermes y vivent encore. Des campagnes sont régulièrement menées pour punir ces primitifs mais ils sont comme le vent et il est difficile de les attraper. Sartar, au contraire, entretient d'excellentes relations avec l'Esrolie à la fois commerciales et diplomatiques. Est il nécessaire de rappeler que les Colymars, les premiers humains qui ont remis les pieds dans la Passe du Dragon étaient d'origine esrolienne ? Les terres Ditali : L'ennemi. Depuis presque cinquante ans les Esroliens doivent se méfier de ces sauvages. Pendant longtemps ils se sont contentés de perturber le commerce de la vieille route de l'Ouest. Mais depuis qu'elle est tombée en désuétude, ils s'agitent et pillent régulièrement les cités frontalières. C'est le problème numéro un des reines d'Esrolie Occidentale. En 1611, une armée du Pays Saint a occupé une partie des terres Ditalis et cela les a calmés ... jusqu'en 1614 où les invasions ont repris sous la direction d'un nouveau chef de guerre nommé Grise Crinière. Elles se sont multipliées pour aboutir à l'invasion de 1618 qui s'enfonça loin dans les terres et toucha les riches cités de l'Esrolie du Nord. La Baie des miroirs : Les relations avec les tritons sont généralement aussi bonnes qu'elles sont éparses. Nul n'oublie que Choralintor est le fils d'Esrola. Les Malkioni : La présence malkioni en Esrolie est importante, principalement sur les côtes, dans les villes et sur la frontière Ouest. Leur origine est double : certains viennent des cités-Etats de Salfelster, notamment de l'archiduché d'Estal et de la baronnie d'Helby, d'autres de la Ligue Quimpolique. Beaucoup sont en Esrolie depuis des générations et se considèrent comme Esroliens. Enfin, plutôt, ils se considèrent comme des Malkioni esroliens. La communauté reste très fermée, bien peu ont adopté les coutumes esroliennes. L'intégration est d'autant plus difficile que les femmes sont une des castes les plus basses de la société malkioni. Leur présence et leur influence est si grande que Nochet est devenu un épiscopat rokari et qu'il existe deux enclaves purement malkioni dans la ville. Ils possèdent également une grande puissance financière puisque la majorité des familles sont des familles marchandes. C'est à Nochet que leur influence se fait le plus sentir. Teshnos : Il existe des échanges commerciaux de très bonne tenue entre Nochet et Teshnos, particulièrement avec la colonie héortienne de Dosayako installée là bas depuis 1586. Forêt d'Arstola : Les relations avec les Aldryamis sont rares. A vrai dire seuls les habitants de Belernos les voient régulièrement pour commercer et entretenir parfois des relations d'amitié. Les Esroliens se gardent bien de rentrer dans la grande forêt. Retour | ||||||||