retourReligion : Mythologie du jardin de la déesse : La création du jardin d'Esrola (L'age d'or)
Fiche Article :
Titre :Mythologie du jardin de la déesse : La création du jardin d'Esrola (L'age d'or)
Identifiant :112
Créé le :2002-09-17 à 22:12
Créé par :Philippe Sigaud
Modifié le :2002-09-17 à 22:12
Modifié par :Philippe Sigaud
Crédits :
Résumé :Où comment la douce déesse Esrola découvrit le grand monde extérieur et tous les beaux dieux qui l'habitait.
Contributeurs :Edern Rio (auteur), Philippe Sigaud (relecteur), Eliane Jaulmes (relecteur)
Sujets :Esrolie, histoire, religion
Mots-clés :Asrélia, Barntar, Bélintar, Elmal, Entru, Ernalda, Esrola, Esrolie, Ezkankekko, Flamal, Gata, Harand, Héler, histoire, histoire, légende, Maran, mythe, mythologie, religion, Ty Kora Tek, Umath, Vadrus, Zorak Zoran
Voir aussi :Mythologie esrolienne : le meurtre de Flamal et la disparition de la déesse (La chute)(50%), Les Mystères Hiérogamiques de Rhigos (version mixte)(38%), Mythologie esrolienne : les grandes ténèbres et J'ai Combattu Nous Avons Vaincu(33%), Le Mur Montant(33%), Les déesses de la Terre en Esrolie(33%), Mythologie esrolienne : la guerre fratricide et l'avènement de la Matriarchie (L'age des tempêtes)(29%), L'organisation sociale esrolienne(29%), Le gouvernement du Pays Saint(29%), Esrola et ses filles(29%), Les amants de la terre fertile (Religion Esrolienne)(29%)
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Esrolie
EsrolieMythologie du jardin de la déesse : La création du jardin d'Esrola (L'age d'or)Esrolie

On raconte de multiples histoires aux quatre coins de l'Esrolie pour expliquer la création du monde et les origines d'Esrola. La tentative de vision globale qui suit se veut la plus complète possible et est forcément réductrice. Chaque clan a une version différente de ces mythes fondateurs. Surtout, chacun met en avant l'un des multiples époux de la déesse.

Au commencement était Gata, la terre fertile, la mère de la matière. Son frère était Genert roi de la surface, un dieu puissant et généreux qui fit beaucoup pour la race humaine. Ils partageaient la même couche et eurent de nombreux enfants. Esrola naquit de cet union et Genert l'aimait tant qu'il lui offrit un immense jardin au nord de l'Aiguille cosmique, résidence de la cour céleste.
Esrola avait hérité des pouvoirs de sa mère et de la beauté de son père mais ne le savait pas car ses parents aimants et protecteurs ne voulaient pas qu'elle souffre. Persuadés que tant de dons ne lui apporteraient que des malheurs, ils décidèrent de la cacher et nul, hormis ses soeurs, ne pouvait la visiter. Ils craignaient par dessus tout la jeune et turbulente tribu des tempêtes qui commençaient à se former.
Sa tante, la Sorcière Terre, lui rendit visite dans son jardin minéral et lui offrit de nombreux esprits pour la divertir et la protéger.
Ses soeurs, Ernalda et Maran lui rendirent visite dans son jardin minéral et lui racontèrent ce qu'elles avaient vu de par le monde. Ernalda lui parla de son époux, l'empereur. Elle lui parla de leurs jeux, de leurs rires, du plaisir d'être accompagnée et admirée et Esrola fut heureuse pour elle. Elle lui parla de l'ennui profond qu'elle éprouvait à faire des courbettes à la cour du roi des dieux, de sa jalousie, de sa vantardise et de tous les défauts qu'elle ne supportait plus et Esrola fut malheureuse pour elle et la plaint. Maran lui dit toutes les horreurs qu'elle avait du supporter, Esrola prit peur, et décida de ne jamais quitter son jardin.
Esrola était d'une nature paisible, elle écouta ses grandes soeurs si avisées et demeura longtemps seule dans son jardin minéral. Toutefois, Esrola se demandait à quoi sa vie ressemblerait si elle la partageait avec un autre dieu et cette pensée ne quittait plus son esprit. Parfois, elle avait peur et faisait d'horribles cauchemars, d'autre fois elle imaginait un beau dieu amoureux d'elle qui la ferait rire et danser.
Un jour, un inconnu venu du sud débarqua sur les côtes sableuses. Son visage était beau et son visage doux. Esrola l'espionna longtemps alors qu'il errait dans son jardin, répandant de longues coulées vertes de fleurs et d'arbustes sur son passage. Timide, elle n'osait pas l'aborder et c'est Flamal qui fit le premier pas. Ils s'aimèrent au premier regard.
Belintar, le pharaon et le plus fidèle époux d'Esrola, était en vérité une inspiration de Flamal le disparu. C'est pourquoi nous ne l'appelons jamais l'étranger mais premier amour de la déesse.
Son amour leva la malédiction que lui avaient imposée ses parents. Elle eut plusieurs enfants : des filles, les déesses du grain, et des fils, les frères des plantes. Son jardin minéral devint le splendide jardin végétal multicolore que nous connaissons aujourd'hui. Dès lors elle décida de s'ouvrir au monde et permit à de nombreux voyageurs sans abri de s'établir dans son jardin d'abondance et de jouir de ses richesses. Elle était jeune et ne savait pas encore la duplicité et la violence des hommes.
Elle ne favorisa aucun peuple et accueillit le peuple d'Orlanth, le peuple d'Entru, le dieu cochon, et celui d'Heler, le bélier des nuages.
Orlanth était un fier guerrier et un chasseur habile. Grand, puissant, violent et querelleur, voilà des termes qui le définissent bien. Il était comme son père, Umath, un coeur pur mais des désirs incontrôlables.
Entru n'était pas beaucoup plus qu'un animal. Il courait les bois et se roulait dans la boue. Son peuple était va-nu-pied, velu et crasseux. Son allure et ses manières amusaient beaucoup la déesse et son énergie était communicative.
Héler le bélier était un être étrange et changeant. Né des mers, il avait conquis l'air du milieu et avait rejoint la tribu des tempêtes. Il possédait de multiples visages et pouvait être homme ou femme. Son peuple d'éleveurs était aussi hirsute, rustre et violent que celui d'Orlanth mais pouvait également se montrer aussi docile et débonnaire que le mouton.
Elle vécut longtemps ainsi, entourée de ses hommes, une joie immense dans le coeur et l'âme paisible. Mais tout n'était pas sans mal car déjà Entru et Orlanth ne s'aimaient guère et leurs peuples se disputaient souvent.

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